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L'US Marines Corps dans la guerre de Sécession

Publié le par Olivier Millet

L'US Marines Corps dans la guerre de Sécession

Officiellement créé en 1776, le corps des Marines a passé les 86 années qui le séparaient de la guerre de Sécession à effectuer un grand nombre de missions terrestres ou amphibies durant lesquelles les fusiliers marins des États-Unis ont acquis une réputation et une renommée certaines. Leur action durant les guerres d'indépendance, de 1812 et contre les barbaresques et le Mexique a confirmé tout l’intérêt pour l'US Navy de posséder une infanterie embarquée spécialisée dans les opérations navales. Les nombreux combats contre les Anglais, les Mexicains ou les indiens à terre ont également démontré leur capacité en tant que troupes d'infanterie classique écrivant au passage quelque-unes des plus glorieuses pages de l'histoire du corps. Mais à la fin du conflit avec le Mexique en 1848, les Marines ne furent plus engagés dans des opérations d'importance. On peut citer 1 opération amphibie où les Marines furent confrontés à des forces ennemies hostiles à Pearl River en Chine en 1856. L'absence de réforme dans la doctrine d'utilisation du combat amphibie et la lente léthargie qui s'était installée firent que le corps des Marines entra dans la guerre civile mal préparé et divisé.

Des débuts difficiles

Lorsque une partie des états du sud fit sécession, 16 des 31 officiers du corps rejoignirent la confédération où, pour une partie d'entre eux, ils mirent en place un corps de Marines de la confédération. Parmi les officiers qui désertèrent leur poste au sein de l'Union se trouvaient des vétérans décorés de la guerre du Mexique ce qui affaiblissait dangereusement la qualité de l'encadrement des Marines fédéraux. Heureusement les sous-officiers demeurèrent, en très large majorité, loyaux à l'Union préservant l'expérience générale de la troupe.
Au déclenchement de la guerre civile, le Congrès autorisa une augmentation des effectifs des Marines. Le corps doubla de taille et passa à 3600 hommes, mais devant l'expansion de la marine qui augmenta le nombre de ses navires, l'effectif des Marines fut fractionné en autant de petits détachements.

La première action de combat des Marines eut lieu lors de la bataille de Bull Run durant laquelle le bataillon de 336 Marines commandé par le Major Reynolds fut affecté à la seconde division de l'armée de Virginie du général Macdowel. Arrivé à marche forcée sur le champ de bataille, le bataillon, exténué, participa à l'attaque sur la colline Henry en support d'une batterie d'artillerie. Face à eux se trouvait la brigade de Virginiens du général Jackson. Le bataillon se heurta à la brigade ennemie et échangea avec elle des tirs meurtriers jusqu'à ce que le 33rd régiment de Virginie, habillé de bleu, intervienne et capture la batterie d'artillerie fédérale. Le bataillon de Marines recula, se reforma et fit front de nouveau pour assurer le retrait des troupes de l'Union qui se débandaient. Bien que composé pour une grande partie de nouvelles recrues, le bataillon fit partie des dernières unités d'arrière-garde présentes sur le champ de bataille pour assurer la retraite de l'armée fédérale. Au prix de 8 tués, 12 blessés et 16 disparus, la première expérience malheureuse du bataillon montra l'inexpérience de ses hommes mais aussi leur capacité à affronter le pire quand ils étaient bien encadrés. Dans la déroute générale qui suivit la bataille, les Marines maintinrent un ordre et une discipline dignes des plus vieilles troupes.

L'US Marines Corps dans la guerre de Sécession

Les actions de combat amphibie

La première opération amphibie des Marines de la guerre eut lieu à Fort Clark en Caroline du Nord le 28 août 1861. L'opération de débarquement d'un détachement de Marines permit de faciliter la prise de fort Hatteras par la Marine. Deux semaines après la défaite de Bull Run, 300 Marines sous les ordres du major John Reynolds furent envoyés à Port Royal en vue de préparer le débarquement des 13000 hommes de l'armée de terre devant s'emparer d'une tête de pont dans la région. Les marines prirent place dans un vapeur le USS Governor et quittèrent Hampton Roads fin octobre. Malheureusement le navire fut pris dans une tempête et fut gravement endommagé à tel point que les Marines l'évacuèrent en prenant place sur une frégate venue à leur secours : l'USS Sabine. 7 Marines moururent dans cet événement. Le commandement exemplaire de Reynolds permit d'éviter plus de pertes et sauva le bataillon. Le bataillon de Reynolds arriva hélas trop tard pour participer au combat et débarqua à Port royal glanant au passage un blâme de la part du chef de la flotte, le commodore Du Pont, qui dut effectuer sa mission sans leur concours. Le très bon comportement de Reynolds durant les opérations de sauvetage sur la Sabine redorèrent un tant soit peu le blason du bataillon mais l'occasion pour les Marines de démontrer leur valeur était passée. Le bataillon effectua de petites opérations en Floride mais aucune action d'envergure ne devait leur être confiée.
En 1862, les Marines ou du moins de petits détachements embarqués firent parler d'eux dans les combats qui opposèrent les navires de l'Union aux Ironclads et aux forts confédérés. Lors du combat d'Hampton roads où le Virginia fit sa première sortie, les Marines embarqués sur le USS Cumberland, servant comme artilleurs, se montrèrent dignes de l'exemple montré par leur prédécesseur durant les batailles de Bladensburg ou de la Nouvelle-Orléans en combattant jusqu'au bout et au prix de 13 des leurs. En avril 1862, la flotte du Commodore Farragut en route pour la Nouvelle-Orléans, livra un furieux combat nocturne contre deux forts défendant l'accès à la ville : les Forts Jackson et St Phillip. La flotte de l'Union parvint à réduire les fortifications ennemies au prix de 186 marins dont 28 US marines. Lors de la prise de la Nouvelle-Orléans un bataillon de 300 marines s'empara sans combat de la capitale de la Louisiane désarmée, hissant la bannière étoilée au sommet de l’hôtel de ville.
Le 15 mai 1862 à Drewry's Bluff, à une dizaine de kilomètres de Richmond, les Marines des deux camps s'affrontèrent dans une escarmouche opposant des Monitors fédéraux à une batterie côtière en partie armée par des Marines confédérés. Les Marines embarqués ripostèrent aux tirs d'artillerie et de mousqueterie en remplaçant au fur et à mesure des pertes les servants des canons embarqués. A cette occasion, le caporal Mackie reçut la médaille d'honneur pour son action à bord de l'Ironclad USS Galena, la première décoration de cette importance obtenue durant la guerre civile pour le corps des US Marines.
En décembre un détachement de 136 marines, embarqués sur le vapeur Ariel, fut intercepté et capturé par le CSS Alabama , un Raider confédéré. Après avoir capturé 200 fusils Enfield et des munitions, les confédérés relâchèrent les Marines dans un échange de prisonniers.

Désastre à Charleston


En 1863, la ville de Charleston, capitale de la Caroline du Sud, fut la cible d'une opération amphibie qui visait à s'emparer du Fort Sumter. Le major Jacob Zeppelin fut désigné pour mener un détachement de Marines dans ce but. L'opération devait également comprendre la capture de la batterie Fort Wagner située au sud. Un assaut fédéral fut sévèrement repoussé par le Fort Wagner et une double attaque menée conjointement par l'armée à terre et les Marines depuis la mer fut proposée. Zeppelin alarmé par le manque d'expérience de ses hommes refusa ce projet à la grande colère de l'amiral John Dahlgren, responsable de la flotte de l'Atlantique Sud. Ce dernier dans son rapport se demanda à quoi pouvait bien servir les Marines si ces derniers refusaient de se lancer à l'attaque des fortifications côtières ennemies. Mais les événements sauvèrent la réputation du corps, Zeppelin, malade, fut remplacé par le fraîchement promu Colonel Reynolds dont la réputation avait favorablement atteint l'amiral Dahlgren. En outre les confédérés avaient évacué Fort Wagner laissant la voie libre aux fédéraux pour s'emparer plus facilement de Fort Sumter. Le 8 septembre 500 marins et Marines dans 25 embarcations attaquèrent de nuit le fort ennemi. Malheureusement outre la difficulté que représentait une attaque amphibie nocturne tout ce qui aurait pu mal se passer, se passa mal. Les confédérés furent mis au courant de l'attaque car ils connaissaient les codes des signaux des fédéraux. Tous les canons des défense côtière furent braqués vers Fort Sumter prêt à recevoir l'assaut des Marines. L'Ironclad CSS Chicoras s'approcha du fort prêt à soutenir ses défenseurs de ses pièces. Lorsque les canons sudistes ouvrirent le feu, les Marines furent décimés, 11 navires seulement purent débarquer leur cargaison humaine, les autres avaient été coulés ou s'étaient perdus dans l'obscurité. Les survivants furent arrêtés par le feu et les grenades ennemis et stoppèrent l'assaut au bout de 20 minutes. Les navires restants furent détruits les uns après les autres et finalement les 105 soldats restants se rendirent aux confédérés. Pour la plupart d'entre eux la capture signifiait une longue agonie à Andersonville.

Les succès des troupes embarquées

L'heure de la revanche avait sonné pour les Marines qui purent laver l'affront de la capture de l'Ariel. Embarqué à bord de la frégate à vapeur USS Kearsarge, un détachement de Marines participa à la chasse et à la destruction du fameux Raider confédéré CSS Alabama. au large de Cherbourg . Le 14 juin, le navire fédéral intercepte le bâtiment sudiste et après une heure de combat, parvient à le désemparer et à lui faire hisser le drapeau blanc. Le canon de pivot manié par les Marines fit mouche à plusieurs reprises endommageant le bunker du bâtiment confédéré. Le détachement de Marines fut cité en exemple pour la bravoure des hommes qui manièrent les canons totalement exposés aux tirs confédérés. Le navire confédéré, aussi célèbre et redouté soit-il, ne bénéficiait pas de la protection blindée qui équipait le Kearsarge et le combat tourna rapidement à l'avantage des fédéraux dont le navire était mieux protégé des coups.

Après la chute de la Nouvelle-Orléans, le port cible suivant fut celui de Mobile et en août 1864, la flotte de l'amiral Farragut se présenta devant la ville confédérée, essuya des pertes du fait de minese flottantee et affronta la petite flottille sudiste dont le cuirassé CSS Tennessee. La puissance des canons embarqués, en partie maniés par des Marines eut raison des défenses confédérées et les Marines furent encore une fois cités pour leur action de combat à bord des bâtiments de la marine.

Durant les opérations autour d'Atlanta avec l'armée du général Sherman, une brigade marine "fleet brigade" fut mise sur pied, comprenant 157 Marines et 350 marins pour les opérations fluviales et amphibies durant la marche vers Savannah. Organisés en un unique bataillon de 3 compagnies, les Marines de la brigade marine étaient commandés par le lieutenant George Stoddard. Pour les opérations de la campagne, le lieutenant prit le grade temporaire équivalent à lieutenant-colonel. Embarqué à bord de canonnières, le bataillon remonta le fleuve Broad en vue d'action dans la région de Savannah. Ils débarquèrent fin novembre 1864, appuyés par le bataillon de marins et une batterie d'obusiers et en avant-garde d'une division de 5500 hommes appelée division côtière". Mais les hommes se perdirent en chemin et finalement affrontèrent une force confédérée à Honey Hill. Gardés un temps en réserve, les Marines attaquèrent depuis l'aile droite des fédéraux et affrontèrent deux heures durant l'artillerie et l'infanterie adverses. Mais la position ennemie était trop forte et l'armée fédérale se replia laissant 750 morts et blessés dont une dizaine de Marines. Après cet échec la "Flette brigade" fut transportée sur la rivière Tullifinny. Les troupes débarquèrent à Gregory's Landing dans le but de détruire un pont sur lequel passait la ligne de chemin de fer reliant Savannah à Charleston. Mais là encore ce fut un échec et le combat dura plusieurs jours jusqu'à ce que la prise de Savannah par les troupes de Sherman rende caduque la défense de cette zone par les confédérés.

L'attaque de fort Fisher

Les Marines dans leur opération côtière ont gagné beaucoup d'expérience et il fut décidé de leur confier une mission difficile la prise de Fort Fisher. Le Fort Fisher défendait le dernier port sudiste d'importance : Wilmington en Caroline du Nord. Un précédent assaut en décembre 1864 avait été repoussé avec pertes par la garnison et en janvier 1865 il fut décidé de lancer une seconde tentative. Le général Benjamin Butler commandait la plus importante force amphibie jamais rassemblée de toute la guerre, Le 24ème corps fut chargé d'attaquer les retranchements sudistes par la terre tandis que la brigade navale et ses marines s'en prendrait à la partie faisant face à l'océan. 1600 marins et 400 marines furent lancés contre les fortifications. Les canonnières de la flotte réduisirent au silence nombre de canons mais les troupes ne purent débarquer en nombre et la brigade navale se retrouva quasiment seule à attaquer le bastion nord-est. Les marins devaient attaquer en trois vagues soutenues par le tir à plus longue portée des Marines. Mais menés par le lieutenant Kidder Breese, les Marines chargèrent en masse désorganisée et furent facilement repoussés. Les marins et Marines furent cloués sur place par l'artillerie du fort tirant à mitraille leur interdisant d'avancer plus avant mais aussi de reculer. Les hommes fixés sur place se retranchèrent du mieux qu'ils purent mais leur assaut détourna l'attention des défenseurs et permit aux troupes fédérales venant de terre d'attaquer plus facilement la position ennemie. La deuxième division du général Adelbert Ames comprenant 180 Marines réussit au prix de lourdes pertes à s'emparer du fort confédéré. Cette action coûta 60 morts et blessés aux Marines mais 6 d'entre eux , les sergents Fry, Binder, les caporaux Tomlin, Rannahan et les soldats Shivers et Thompson reçurent la médaille d'honneur pour leurs actions au combat. La prise de Fort Fisher fut la dernière bataille du corps des Marines.

A la fin de la guerre, 3882 US Marines servaient dans l'armée fédérale, 102 moururent au combat et 233 autres des suites d'accidents ou de maladie. Fidèles à leur devise ils furent parmi les premières troupes régulières à être au combat dans ce qui fut la plus frustrante des guerres qu'ils eurent à mener, car ils ne furent pas toujours bien dirigés ou employés et eurent le malheur de combattre leurs frères d'armes du corps des Marines de la confédération à maintes reprises. Bien que peu nombreux ils apportèrent une contribution non négligeable dans les combats amphibies et côtiers et devaient gagner en importance dans les décennies qui suivront.

A gauche, caporal des Marines en grande tenue avec le shako M1859 (centre historique naval USA ), au centre un groupe de 5 Marines avec un officier, toujours en grande tenue. Marines en tenue de débarquement pour zone chaude par Don TroianiA gauche, caporal des Marines en grande tenue avec le shako M1859 (centre historique naval USA ), au centre un groupe de 5 Marines avec un officier, toujours en grande tenue. Marines en tenue de débarquement pour zone chaude par Don TroianiA gauche, caporal des Marines en grande tenue avec le shako M1859 (centre historique naval USA ), au centre un groupe de 5 Marines avec un officier, toujours en grande tenue. Marines en tenue de débarquement pour zone chaude par Don Troiani

A gauche, caporal des Marines en grande tenue avec le shako M1859 (centre historique naval USA ), au centre un groupe de 5 Marines avec un officier, toujours en grande tenue. Marines en tenue de débarquement pour zone chaude par Don Troiani

L'US Marines Corps dans la guerre de Sécession

L'uniforme:

La grande tenue est adoptée en 1859. Elle comprend pour les officiers une grande veste bleu foncé à deux rangées de 7 boutons en métal jaune (8 pour les officiers). Les épaulettes des soldats sont jaunes et or pour les officiers, le col est galonné d'or ou de lacet jaune et passepoilé de rouge. Les manches sont pourvues de lacets jaunes ou or au nombre de deux pour les hommes de troupe, trois pour les officiers subalternes et les sous-officiers supérieurs et quatre pour un commandant ou supérieur. Le pantalon est bleu clair avec une bande rouge sur le côté dont l'épaisseur dépend du grade ; un pantalon blanc est autorisé pour les zones chaudes et les officiers détachés peuvent porter un pantalon bleu foncé. Le couvre-chef des officiers supérieurs est un chapeau bicorne avec plume jaune pour un commandant et rouge pour les autres officiers. Les officiers subalternes, sous-officiers et les hommes portent un shako de feutre de 5.5 pouces de haut devant et 6.5 derrière avec un pompon rouge et une plaque de cuivre à sa base entourée de cuir rouge pour les hommes et jaune pour les officiers. La plaque de shako représente un bouclier entouré de laurier avec au centre un cor de chasse entourant un "M" blanc sur fond rouge. Les musiciens portent une tenue identique mais entièrement rouge et avec une bande rouge sur le pantalon bleu clair.

La tenue de combat ou de débarquement pour les hommes est une longue veste attachée par une simple rangée de 7 boutons jaunes, un pantalon bleu clair en zone froide et blanc en zone chaude ; le col est passepoilé de rouge, les manches ont deux boutons jaunes. Le couvre-chef est la forage cap avec le cor de chasse et son "M" à fond rouge au centre. Les officiers portent une veste de la même longueur que les hommes mais attachée par deux rangées de 8 boutons ; en guise d'épaulettes, ils portent des trèfles ou nœuds russes, dont l'épaisseur dépend du grade.

Une tenue entièrement blanche existe pour les zone chaudes pour les officiers

Les grades pour les sous-officiers sont jaune passepoilés de rouge ; contrairement à l'armée de terre les pointes sont pointe vers le haut. Deux chevrons pour un caporal, trois pour un sergent, trois chevrons et un diamant pour un premier sergent, trois chevrons et une bande pour un sergent quartier-maître, trois chevrons et trois arcs pour un sergent-major, trois chevrons, trois arcs et une étoile pour un tambour-major.

Les premier lieutenant, lieutenant et capitaine ont un nœud russe d'épaule à trois cordes, une étoile est brodée dessus pour un lieutenant, deux étoiles pour un capitaine. Les officiers supérieurs ont un nœud à quatre cordes avec une feuille de chêne argent pour un lieutenant-colonel, un aigle pour un colonel et une étoile argent pour le commandant. Officiers et sous-officiers supérieurs portent l'écharpe de commandement en soie cramoisie ou laine rouge autour de la taille.

Les hommes sont armés de mousquets M1861 ou M1855 et une baïonnette M1842, une cartouchière M1855, une boîte à capsule fulminate M1855. La gourde est du modèle œil de buffle peinte en noir, le havresac est du modèle de l'armée de terre. Les baudriers sont en cuir blanchi, une modèle noir fut parfois utilisé pour les missions nocturnes comme lors de l'assaut sur Fort Sumter en 1863.

Les officiers et les sous-officiers supérieurs portent le pistolet Navy Model de chez Colt et un sabre M1850.

L'US Marines Corps dans la guerre de Sécession

Sources:

Ron Field Elite Osprey " American Civil War Marines 1861 - 1865"

Don Troiani "" Regiments and uniforms of the civil war "

Ron Field Brassey's history of uniforms "american civil war Union Army"

Ron Field Brassey's history of uniforms "american civil war Confederate Army"

La gazette des Marines

http://www.mca-marines.org/gazette/photogallery/marines-american-civil-war

Les Marines dans la guerre civile au jour le jour :

http://www.navyandmarine.org/historicalref/Compendium_USMC.htm

Echoes of glory " illustrated atlas of the civil war "

Special thanks to Colonel Daniel Geisenhof USMC for his helpful documentation

( illustration: les Marines à bord du USS Galena lors du combat de Drewry's Bluff )

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